Pour continuer :
- J’ai un parcours un peu à part.
Je suis une personne qui a besoin de travailler. Facilités ou non, j’ai besoin de travailler pour être à l’aise et arriver aux résultats qui m’intéressent car je ne supportes pas de ne pas comprendre.
Au lycée je n’avais pas de problème pour travailler beaucoup par rapport à la normale.
J’ai voulu aller en PASS avec une idée bien en-tête. Les cours m’intéressaient, l’ambiance me plaisait et je me préparais à beaucoup travailler sans avoir les résultats nécessaires. J’avais aussi cette idée de reussir pour valider mon année - pour ne pas refaire une L1 - et de donner le meilleur de moi-même.
J’angoissais aussi à propos d’être perdue face au cours et de ne pas savoir comment les appréhender. D’ordinaire, j’essaie d’être le plus organisé possible car sinon je panique.
J’ai regardé beaucoup de témoignages, conseils, j’ai cherché partout sur le forum, sur le site de l’a2sup avec les journaux mensuels parce que ça me rassurait de me projeter le plus possible.
Je m’étais fait une liste de conseils par exemple lors des vacances. Et même si je ne les avais pas tous appliqué, ça m’avait posé des bases. Toutes ces recherches m’ont permis de mieux appréhender l’année, de comprendre ce qu’il fallait faire - comme beaucoup d’entraînement, revoir plusieurs fois le cours, et ne pas faire - essayer de tout bien apprendre une première fois, se concentrer que sur l’apprentissage.
J’ai précisé d’en parler le plus possible au parents parce que les miens ne comprenait pas au départ pourquoi je travaillais autant lors de la pre rentrée, même s’ils étaient habitués à me voir beaucoup travailler. J’ai parlé de la PASS en insistant sur la quantité de travail et sur le peu de réussite. Lorsque je leur ai parlé de mes notes du tuto 0, et qu’ils ont constaté que ma quantité de travail ne donnaient pas d’aussi bon résultats qu’autrefois, ils ont été plus compréhensifs.
Je me suis mise à fond des le départ et avait organisé toute ma semaine sur un planning. J’ai remanié ensuite ce que je n’arrivais pas à faire, ce qui était trop idéaliste, pour avoir des objectifs réalisables mais de bonne qualité.
Durant le S1 je n’avais pas fait beaucoup d’écart au planning mais je me prévoyais toujours des créneaux de retard. Javais une liste ds cours et du nombre de fois où je les avais répété/fait des exercices dessus. Mais j’ai abusé sur ma santé physique notamment les yeux.
Durant le S2, j’avais fait deux ou trois écarts au planning mais j’étais plus efficace, plus habitués à travailler pour la PASS. J’avais aussi des problèmes familiaux - pas entre moi et ma famille, qui restait même en ces temps très compréhensive malgré les conditions, des rendez vous médicaux et des moment de craquages. Mais je sentais que je travaillais mieux tout de même. Cela a été confirmé car mes notes du s2 étaient meilleurs que le S1.
Je préférais me référer lors des examens et tutos à mes notes plutôt qu’au classement. Mon objectif était ainsi d’avoir de meilleurs notes, ce qui se travaillait plus facilement que d’avoir des meilleurs classements. Je voulais toujours progresser. J’essayais de comprendre mes fautes pour ne les refaire et m’améliorer.
J’avais un bon classement au S1 et jetais descendu d’une dizaine de places au S2 mais ma moyenne avait augmenté de deux points. Ce progrès me satisfaisait particulièrement.
J’étais durant les deux semestres parmi les grands admissibles. J’ai travaillé uniquement la spécialité medecine car la physiologie et la psychiatrie me plaisaient beaucoup. Cependant, je n’ai pas voulu poursuivre en médecine car les conditions d’études , l’investissement nécessaire et leur longueur ne me convenaient pas. Avant et durant la PASS, j’avais besoin d’avoir des activités extrascolaires - que j’avais réduites en PASS - mais elles me permettent de m’épanouir et d’avoir un excellent équilibre de vie. Je ne voulais pas les réduire en m’engageant dans cette filière. La physiologie/biologie humaine et la médecine me passionnent mais je ne voulais pas en faire mon unique point d’ancrage dans cette vie.
J’ai choisi de poursuivre en L2 SIAS ou L2 Biomédicale, j’ai déposé mes dossiers mais les résultats ne sont pas publiés. Cette année m’a apporté en organisation et a confirmé mon intérêt pour les sciences biomédicales mais elle n’a pas changé ma vision de la vie.
- Je conseillerai dans ce genre de situation d’essayer. Prendre un cours de par cœur, apprendre, essayer des qcms dessus. Et faire de même pour un cours de maths/physique/chimie. Pour le type de mémoire je dis que cela s’apprend facilement car javais remarque cela de moi-même. J’essayais d’apprendre un texte en l’écoutant, mais cela n’était pas simple et trop lent. Lorsque j’apprenais directement en lisant et en regardant les mots et les lettres, j’apprenais plus rapidement.
On peut essayer de prendre trois textes, les apprendre de trois manières différentes, se chronométrer et comparer les temps d’attente. Le surlendemain, il faut essayer de restituer ce qu’il reste de trois textes et évaluer au bout de combien de temps le texte est restitué de manière satisfaisante. Comparer ensuite les différents temps. Cela doit permettre de comprendre plus comment l’individu fonctionne et avec quoi il se sent plus à l’aise.
Pour l’organisation, il faut etre le plus clair et concis possible. En lisant les témoignages, il ya des grands principes qui reviennent et dont on peut s’inspirer. Par exemple, il faut revoir le plus souvent les cours, il faut s’exercer, il ne faut pas prendre de retard etc… Puis il faut agencer ces différentes choses de manière à ce que cela constitue une routine hebdomadaire par exemple.
On peut se poser différentes questions et y trouver une réponse hypothétique à tester : comment on appréhende un cours la première fois, les autres fois ? A quel fréquence le revoir ? Comment travailler, en planning, to list ou autre ? Etc…
Pour la méthode des J, je ne l’ai pas appliqué parce que je ne peut pas revoir autant de cours en même temps même rapidement. Je préfère les revoir mon souvent, mais mieux. Durant le S1 j’ai du revoir autour de cinq fois les cours, voir moins ou plus, mais je faisais beaucoup de qcms sur un peu tout ce qui me permettait de ne pas m’éloigner trop d’un cours que j’ai revu il y a longtemps. Je décidais chaque semaine du nombre de cours que je voulais revoir selon les nombre de répétitions que chacun avait, ou javais des difficultés etc…
Les connaissances même sur les manières d’apprendre et de réviser s’acquiert en regardant un peu partout. Il est vrai que en avoir fait l’expérience est un plus mais on peu se rattraper en s’informant le plus possible.
- Il faut tirer parti de l’avantage que tu peux avoir. Mais ce qui est essentiel cette année, est le travail et la persévérance. Il faut effacer le passé et les antérieurs mais en ayant conscience qu’il faudrait fournir plus d’efforts.Il ne faut pas abandonner même si c’est dur. C’est en faisant des erreurs que l’on apprend. Ca permet de progresser. Si il n’y a pas de travail, un avantage ne sert à rien. Si il y a du travail, un avantage peut vraiment propulser. Mais il ne faut en aucun cas se reposer sur ses facilités.
Les années précédentes, mes camarades pensaient sûrement que j’avais seulement des facilités et que je travaillais peu
Je ne voulais pas lors de cette année me reposer sur des prétendues facilités et échouer à cause de ma fierté.
Essayer même de faire comme si elles n’étaient pas la, même si cela est difficile. Tout le monde est pareils, tout le monde doit travailler et personne n’est special en PASS. Tout le monde est au même niveau et il faut juste travailler.